• Vision.

    La grande illusion.

      

     Foudre de silence et d'immobilité

    Je me surprends soudain sur un fil tendu entre le temps et l'espace

    Un essaim de mots nomades plane dans le rien

    d'un mirage psychédélique 

    Rêves et couleurs ondoient légers comme des oiseaux dans un écho  

    Je me perds dans le vertige baroque  d'un miroir sans reflets

     

    Un son de cloches soudain. 

    Maintenant est déjà un autre maintenant

     

    Le temps recommence à s'écouler

    Une femme en vélo. Une mère et ses enfants.

    Un homme qui promène son chien.

    Une voiture blanche qui passe lentement

    Bourdonnement du quartier.

     

    Caresse d'air froid dans mes yeux.

     

     

    John Cage  Sonata XIII 

     Edited by Francesco Pagni Texte, Photo.

    Video Youtube

    La grande illusion. 

    Pin It

  • Commentaires

    1
    Mercredi 2 Novembre 2016 à 11:16

    Des mots légers de funambule... Sur une image onirique très sophistiquée, les notes de John Cage, mélodie hésitante, incertaine, et soudain : un élan, un envol vers un espace immense et lointain, une autre galaxie... éloignée du "bourdonnement du quartier"... J'adore !!

    2
    Mercredi 2 Novembre 2016 à 19:46

    Bonjour Francesco,

    L'image est fracturée, les mots sont limpides.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Mercredi 2 Novembre 2016 à 20:13

    Très beau voyage dans l'espace ...en plein rêve...j'aime beaucoup

    Merci

    4
    Mercredi 2 Novembre 2016 à 22:10

    Très belle composition.

    5
    Vendredi 4 Novembre 2016 à 10:04

    Tel un funambule suspendu entre ciel et terre.......

    désir d'envol ...

    tu nous transportes...ailleurs!

    Merci de partager ton univers poétique...j'apprécie beaucoup.

    Belle journée

    6
    Samedi 5 Novembre 2016 à 17:36

    « Mais alors il advint quelque chose qui fit taire toutes les bouches et qui fixa tous les regards. Car pendant ce temps le danseur de corde s’était mis à l’ouvrage : il était sorti par une petite poterne et marchait sur la corde tendue ente deux tours, au-dessus de la place publique et de la foule. "

    Frederich Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra)

    7
    Vendredi 14 Septembre 2018 à 16:43
    marine D

    J'aime beaucoup ton texte ainsi que la photo qui permet d'imaginer...

    Merci

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :