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Tonio et Margherita.
Au bout d'un chemin de soleil, une maison blanche aux volets d'ocre.
Tonio, pêcheur d'anguilles.
Dans la cour, au delà du mur en briques rouges, ses cannes à pêche, ses paniers, ses outillages.
Les appâts à préparer, les lignes à contrôler.
Juste après la cabane en bois, une maison blanche aux volets verts.
Margherita brode ses napperons.
Son petit potager. Ses pots de basilic. Une table en fer forgé. Sa chaise longue aux rayures jaune.
Ils se rencontrent parfois. Tonio évoque ses aventures de pêche.
Margherita l'écoute souriante. Un peu ennuyée.
Le ciel roucoule avec le grand miroir d'eau sombre.
Les reflets frémissent.
Comme dans un paysage silencieux de Giorgio Morandi.
La vie s'écoule, lentement, et raconte ses histoires.
Forse qualcuno domani. Gianmaria Testa.
Francesco© Photo. Texte.
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Commentaires
Bonsoir Francesco,
Ici tout est calme et enveloppé de douceur, le silence règne en maître avec la lumière, l'onde aux reflets frémissants se nourrit des couleurs de la vie et se gorge de soleil, offrant à l'artiste la poésie du lieu et des mots...
Bonne nuit !
Quanta dolcezza in queste tue parole, caro Francesco. Molto belle e molto bella l'immagine!!
Saluti, PatriziaEt le long coulait une rivière...Précieux, toutes ces images habitées... le texte l'est aussi. Merci.
Une photo simple et belle, une vie simple un texte riche et poėtique... La vie ...
Merci et très belle journėecomme tu nous le contes bien ton pays.. et cette douceur que tu ajoutes dans la photo dans ce quotidien. bravo pour ta sensibilité.
Bonjour,
Cette image ouvre bien à la narration en effet. Une vie simple.
Belle journée à toi.
Bonsoir,
Le texte et la photo font passer tant de belles émotions
Merci pour ce partage
Dany
de beaux reflets à faire le long de ce cour d'eau , la preuve avec celui de cette maison .... bonne soirée Francesco
muy bonita fotografía , una foto muy tranquila y que los reflejos no reproducen tan la realidad como se ve en las casas . claro que son reflejos ...... tanto ellos como las sombras hay veces que logran ver cosas que no son . un beso grande Alejandra
Les jours heureux de Tonia et Margherita....toujours aussi tendre , belle émotion....
Merci Francesco et merci pour tes balades chez moi....
J'imagine très bien là-bas vers ce petit pont ton refuge, silencieux mais plein des couleurs et des mots glissés sur le papier !
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Délicieusement doux, tendre et apaisé ! Oui ! ta photo est composée comme un paysage de Morandi... (de couleur un peu plus vive peut-être)... mais le même cadrage, la même "occupation de l'espace"...
"Le ciel roucoule avec le grand miroir d'eau sombre" ! ça c'est une trouvaille de prince ! Il serait bien insensible le ciel s'il ne "roucoulait" pas ! Comment pourrait-il rester de marbre au dessus des reflets frémissants ? :-)
En contre-point, une chanson un peu mélancolique : "un nom est perdu à jamais si personne ne l'appelle"... oui, Francesco, si personne ne prononce plus un nom, c'est l'oubli, c'est la mort pour de bon...
Et comme souvent ici, "la vie s'écoule lentement et raconte ses histoires" pour notre plus grand plaisir...