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"Septembre" Pastel gras sur papier cm 18x24 Août 2015
Septembre s'approche de mes couleurs
Au papier blanc qui se teinte de lumière et de nuages
Mots migrants de nues en nues
Echos de siècles que des hordes barbares transforment en poussière.
Odyssée de regards effrayés en fuite vers le nord
Encore des enfants dans les bras de leurs mères sur des bateaux à la dérive
Encore des murs et des fils de fer barbelés
Encore des sombres tunnels d'espoir et de douleur
Encore des rails qui mènent à l'inconnu
Encore de l'indifférence et de l'hostilité
Migrants
Que la lumière douce de mon septembre soit la lumière de vos espoirs.
September song Chet Baker
Edited by Francesco Pagni © Peinture. Photo. Texte.
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"Je suis". Huile sur toile cm 70x100 Août 2015.
Contemplation des siècles dans le grondement d'un silence phosphorescent.
Bleu d'outremer
Air sans lieu ni temps où tout existe.
Bleu Egyptien
Rengaine primaire. Lumière qui tinte et qui scintille.
Bleu de Prusse
Stratification ondoyante et sempiternelle.
Bleu de cobalt
Informe. Imprévisible.
Bleu de minuit
Illusion métaphysique.
Bleu turquin
Plonger dans le blanc pour saisir l'instant après.
Bleu Klein
Un éclair de peinture.
Je suis.
Il nuotatore. Giovanni Allevi.
Edited by Francesco Pagni© Peinture. Photo. Texte.
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Dans les méandres d'un lymphe miroir,
mélodies murmurées de sirènes
narrent les histoires d'une île sublime aux lumineux mystères.
Petite immensité limbique dans le feu élémentaire.
La grande ombre du temps, emprisonnée dans un cocon de silence.
Petits poèmes secrets, voltigent dans mes yeux, et se mêlent,
comme des couleurs, sur le papier mouillé d'un dessin enfantin.
Dans la radiographie du crépuscule, l'ectoplasme d'un poète s'évade.
Essaims d'échos.
Bientôt, les magies de la voie lactée, comme un voile précieux, sur l'île.
Montecristo.
Marinai, profeti, e balene. Vinicio Capossela
"Le sirene"
Edited by Francesco Pagni© Texte, Photo.
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Aile d'or cristallisée dans le buvard liquide de la mythologie.
Lames de nuit qui déchirent la lumière diaphane d'une légende éphémère.
Un voilier s'attarde sur la lueur froissée d'un songe énigmatique.
Tout est si proche. Tout est si lointain.
Lo scambio. Luigi Einaudi.
Edited by Francesco Pagni© Photo. Texte.
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Maremma
terre de mes racines
lumière de mes ancêtres
terre de vents âpres et barbares de couleurs qui aboient dans l'air brûlant
terre blasphème d'athées d'anarchistes et de brigands
labyrinthe d'espoirs de souffrances de légendes et de mystères
terre de poètes et de peintres maudits
de chevaux sauvages et de sangliers
Maremma
dernier refuge fatal du sulfureux Caravage
génie obsédé par ses ombres et ses lumières violentes
par ses rouges et ses noirs baroques
traqué comme un commun meurtrier
dans le délire d'une fièvre implacable la Maremma dans ses yeux
Maremma
terre amère de contrastes furieux
splendeur
essence primitive.
Nada. "Maremma amara"
Chanson de la tradition populaire toscane.
Tous me disent Maremma Maremma,
mais elle me semble si amère.
L’oiseau qui s'y rend perd ses plumes
moi, j'y ai perdu une personne chère.
Soit maudite Maremma et tous ceux qui l'aiment.
Mon cœur tremble quand tu t'y rends,
De peur que tu ne reviennes jamais…
Edited by Francesco Pagni © Photo. Texte. (video:Youtube)
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