• Bruyère.

    ……

    "Bruyère" Mixed-media sur papier cm50x70  Septembre 2015

     

    Creuser dans le bleu d'une bruyère de mots.

    Griffer la lumière d'un temps vague.

    Flotter dans l'ombre d'un rouge rubis.

    Nager dans l'eau d'un étang fleuri.

    Poursuivre les ver(t)s et les taches de rouges.

    Humer le charbon d'un hiver prochain.

     

    Un instant.

    Une femme qui passe par là avec son chien.

     

    Dentro la tasca di un qualunque mattino. Gianmaria Testa.

     

    Edited by Francesco Pagni © Peinture. Texte. Photo.

    Bruyère.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 24 Septembre 2015 à 21:16
    Patrizia M.

    Belle le immagini che si creano leggendo i tuoi versi, associati al tuo lavoro su tela!!

    Bravissimo Francesco. Un grande saluto, Pat

    2
    Jeudi 24 Septembre 2015 à 22:27

    C'est comme un vin pétillant de couleurs, des bulles de couleur, un feu d'artifice jaillissant... verts, bleus profonds, et rouge rubis...

    3
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 07:59

    une belle réalisation avec un beau texte!! amitiés

    4
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 09:30

    Superbe ! La composition, la profondeur, l'humeur de cette image. Bravo.

    5
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 11:27

    toute la flamboyance de l'automne qui s'avance, bruyère somptueuses et éclats de ciel

    Amicalement

    6
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 13:34

    Un parfum de ce début d'automne !! Belle journée

    7
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 15:37
    Bonjour Francesco,
    J'aime la bruyère, et la tienne est magnifique. Encore un joli tableau ... Bon début de weekend, bises Véronique
    8
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 16:38

    Bonsoir Francesco, j'aime beaucoup cette peinture harmonie et transparence.


    Merci et très bonne soirée

    9
    Samedi 26 Septembre 2015 à 10:14

    J'aime, j'aime la bruyère

    (et ce poème de Hugo :

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.)

    même si pour moi ton oeuvre n'est pas bruyère.

    Mais j'aime, infiniment, ce sous-bois onirique, délicat, à la fois touffu et impalpable, où l'on se perd par la pensée, de bleus et de mauves ponctués de virtuels coquelicots rouges qui pourraient être du sang, en mots ou maux, si l'on est triste.
    J'aime beaucoup ce que tu nous montres là, Francesco, ça me parle, ou plutôt, ça me chuchote.    :-)

    10
    Samedi 26 Septembre 2015 à 13:54

    Un instant émotionnel fait d'éclats et de pépites de couleurs....................

    11
    Vendredi 9 Octobre 2015 à 10:46

    Peinture lumineuse et riche en contrastes. Que du beau. Quel plaisir.

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    12
    Dimanche 8 Novembre 2015 à 12:37

    Des colliers de mots pour attraper les couleurs au fil de l'imagination.

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