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Au bout des songes
en écoutant l'air
en imaginant les comètes
en dessinant les pensées
en murmurant les poèmes
en humant le vent
en poursuivant les nuages
en respirant le soupir du temps
Canto del servo pastore. Fabrizio De André.
Francesco© Photo. Texte.
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Federico.
Ton manège d'apparitions baroques et vertigineuses
tes grands navires noirs et tes montgolfières
tes royaumes inconscients et fantomatiques
ton monde artificiel de soleils en carton peint
tes océans de plastique
tes instrumentations féériques
tes mystères créatifs
tes affabulations et tes paradoxes
tes ogres pantins, tes géants, tes nains, tes danseuses
tes acrobates et tes clowns
ton chaos débordant de folie
ta lumière qui vit de rêves et de stupéfactions
ton cirque humain
tes travestissements et tes gros plans
tes miroirs aux mille facettes humaines
Federico
dompteur de comédiens
éternel enfant
Federico. "le Cinéma"
Marcello son alter-ego. Anita son icône érotique.
La passerella di otto e mezzo. Nino Rota
Francesco© Photo. Texte. Video: Youtube.
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"Hommage aux émigrants de la méditerranée."
Une petite robe bleue, d'eau, de lumière et d'amour.
Elle s'en va le long des flots en écoutant leurs histoires.
Elle plane au fil du bleu en caressant leurs soupirs.
Elle leur murmure des berceuses pour les faire encore rêver.
Elle les blottit dans son satin à l'abri des horreurs.
Elle leur sourit légère pour chasser leurs cauchemars.
Elle les nourrit de pain, de sel et de paix. Du rouge des coraux et de soleil primordial .
Les femmes, les hommes, et les enfants, en fuite des guerres, de la faim, de la pauvreté, des persécutions politiques et religieuses en Afrique. Leurs espoirs, brisés par l'inconscience et l'indifférence humaine, vivront toujours au fond du bleu de la "mère" Méditerranéenne.
Petite robe bleue, protège leur sommeil.
Depuis l'an 2000, plus de 28.000 émigrants sont morts dans la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.
Mansani Cissé Lamine M'bengue.
Francesco© Illustration. Texte.
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Comme un rapace nocturne en chasse d'étoiles inconnues, planant dans le noir percé d'une myriade de diamants, le poète déploie ses ailes majestueuses sur l'insomnie des amants, des déracinés, et des musards.
Sur le pré de son jardin de vers, épis de lumière, comme des éclairs d'un orage sans pluie, allument un feu païen pour les vagabonds, les voleurs d'émotions, les femmes fatales et les âmes simples.
La nuit s'écoule. Lentement, avec ses sortilèges.
Chopin: Nocturne in C Minor (1837) Vladimir Ashkenazy
Francesco© Photo. Texte.
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blanc
comme dans un limbe lunaire
comme dans une page sans mots
comme dans un jour sans raison
comme dans un amour imaginaire
comme dans un instant inconnu
comme dans un regard perdu
comme dans une idée absolue
comme dans une haleine imperceptible
comme dans une douleur subtile
comme dans une extase inattendue
comme dans un éclair de folie
comme dans une toile qui me guette
comme dans une vibration luminescente
comme dans un ciel sans sommeil
En attendant demain.
Un senso. Vasco Rossi.
Francesco© Photo. Texte.
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