• ……..

    "Une idée d'azur" Aquarelle. 30 mars 2015.

     

    Juste un verre d'eau limpide.

    ...nuages de pensées aériennes glissent dans le blanc...

    Juste une goutte de bleu d'outremer.

    …ailes de lumière liquide planent dans l'air...

    Juste une haleine de vert inconnu.

    …mémoires transparentes ondoient au fil  des flots...

    Juste une idée d'azur de Carthage.

    … friselis d'écumes soufflent des mots secrets…

     

    Mélodie d'un rien.

     

     Inizio. Ludovico Einaudi.

    Francesco© Aquarelle. Photo. texte.

    Une idée d'azur.

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  • Bonjour.

     

    Mots ailés, regardent à la dérobée leurs reflets, dans le miroir de mon regard émerveillé.

    …et les bourgeons de l'érable, au coeur de mon jardin, murmurent leurs premiers verts-pâles...

    Mots ailés, dessinent mes élucubrations pindariques, dans la lumière du ciel de mars.

    …et le prunier en fleur, crie son rose, aux lézards engourdis à la tiédeur des premiers rayons de soleil...

     

    Une abeille danse à la lueur de la première fleur de jasmin. 

     

    Listen to your heart Kesang Marstrand 

    Francesco© Photo. Texte.

    Bonjour.

     

    Mots ailés.

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  • Zéro.

    "Zéro" n° 2, de la série "cartographie". Triptyque, work in progress. 

    Technique mixte sur contreplaqué. cm100x100. Mars 2015.

    Stratifications. Collage décollage et déchirage. Papier. Sable. Peinture acrylique. Pigments. Goudron.

    Rouille liquide. Combustions.

     

    Comme dans un rite chamanique, les éléments primordiaux se mêlent aux pensées philosophiques.

    Les bêtes féroces fécondent la terre.

    Les oiseaux dessinent dans l'air.

    Les poissons inventent l'amour.

    Les ancêtres attisent le feu.

    Les astronautes se nourrissent d'étoiles.

    Les artistes s'excitent.

    Les poètes flânent.

    Le soleil crie sa lumière.

    La nuit s'abreuve à la lune.

     

    Zéro. Le début. La fin. Flux et reflux.

      

    Count your blessing. Sonnny Rollins.

    Francesco© Peinture. Texte. Photo.

    Zero.

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  • Instant d'eau.

    "Instant d'eau"  Aquarelle. 21 mars 2014. 

     

    Rien qu'un instant d'eau claire.

    Rien qu'un petit morceau de papier.

    Rien que quelques mots trouvés.

    Rien qu'un peu de bleu de Prusse.

    Rien que quelques flots.

    Rien qu'un un peu de vert Véronèse.

    Rien qu'un frisson de lumière.

    Rien qu'une idée de Terre de Sienne

    Rien qu'un nuage qui se croit une vague.

    Rien qu'une goutte de rien.

     

     Little prelude n°1.  Erik Satie and Claude Debussy

    Francesco© Texte. Aquarelle. Photo.

    Instant d'eau.

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  • Bird.

     

    Sous l'enseigne au néon bleu d'un motel, dans les ruelles du vieux port de Gênes, Luigi. 

    Il ne jouait que la musique de Charlie Parker.

    Les marins américains, qui se traînaient souvent dans le quartier, l'avaient surnommé "Bird".

    Luigi, était désormais "Bird". Le battement du coeur, des nuits du vieux port.

    Une vie marginale la sienne. 

    Il avait navigué sur les navires pétroliers. Toujours en mer. D'un port à l'autre, autour du monde.

    Son saxophone, sa casquette de baseball, et le mythe de Charlie Parker, ne le quittaient jamais.

    Il avait fait le porteur au quai 18. Fatigue du vivre.

    Il avait fait le contrebandier de cigarettes. Il fallait s'arranger.

     Gagner la liberté de jouer son saxophone, la musique de Charlie Parker.

    Il jouait la nuit dans les boites. Dans les bistrots. Au coins des rues.

    Qui, ne connaissait pas "Bird"?

    C'est là, dans cet univers de vies perdues, de joueurs de hasard, de marins, de prostituées, qu'il connait Carmen. Danseuse espagnole aux grands yeux noirs.

    Un amour foudroyant. Il se perd dans ses regards. Dans ses danses, Dans son corps.

    Carmen. L'amour. Son dernier port, à l'abri des tempêtes de la vie.

    Son saxophone s'enivre. Il ne jouera plus que pour elle. Elle ne dansera que pour lui.

     

    Mais un jour, le ciel était gris, Carmen se volatilise. Quelqu'un, dit-on,  l'a vue s'éloigner furtivement, souriante, une valise à la main, avec un jeune marin portugais.

    Le saxophone de "Bird" s'éteint.

    Personne ne l'a jamais plus vu.

    On dit que l'ombre d'un homme, avec un étui de saxophone et une casquette bleue, se traîne, certaines nuits, dans les brumes des quais déserts.

    Dans les ruelles du port, quand le soleil laisse sa place au noir, la musique de "Bird", flotte dans la brise.

    Une vie perdue. La vie qui continue.  

     

    Ballade. Charlie Parker. 

    Francesco© Photo. Texte.

    Bird.

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